Récemment, le mouvement de sensibilisation au problème des implants mammaires a perdu l’une de ses militantes les plus vaillantes et engagées. Connue par plusieurs comme le porte-voix des victimes, Joyce Attis est décédée le 25 novembre dernier à Toronto de complications postopératoires.
L’action militante de Joyce a contribué à transformer les méthodes de marketing de l’industrie; elle a eu des répercussions en médecine. Aujourd’hui, les femmes qui envisagent la possibilité de se faire poser un implant mammaire apprennent qu’il ne s’agit pas d’une solution permanente; que des problèmes peuvent surgir après quelques mois ou des années plus tard; qu’une prothèse doit être remplacée dans les 20 ans suivant l’intervention. On les informe désormais sur le risque de maladie auto‑immune et sur les douleurs que provoquent ces implants rigides et encapsulés.